Comprendre la RSE pour les Nuls

Les 7 questions centrales de la norme ISO 26 000 : gouvernance de l'organisation, droits de l'homme, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux consommateurs, communautés et développement local.

Vous souhaitez mettre en oeuvre une stratégie RSE pour votre entreprise mais ne savez pas par où commencer, ni même ce que signifie vraiment ce terme ? On vous explique la RSE et les normes qui y sont liées dans cet article. 

La Responsabilité sociale (ou sociétale) des entreprises désigne la contribution de ces dernières au développement durable. La RSE implique un impact positif sur la société et l’environnement, tout en restant économiquement viable pour l’entreprise.

La norme ISO 26 000 pour les organisations

En 2010, la norme ISO 26 000 de l’Organisation internationale de la normalisation définit les “questions centrales” relatives à la RSE. Elle aide ainsi les organisations à définir les actions pertinentes à mettre en place afin de contribuer au développement durable. 

La norme classe ces lignes directrices en 7 catégories :  la gouvernance de l’organisation, les droits de l’Homme, les relations et conditions de travail, la préservation de l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs et finalement, le développement économique et communautaire local. Ces questions centrales sont ensuite découpées en “domaines d’actions” plus concrets que les entreprises sont invitées à suivre. 

La norme ISO 26 000 n’est pas obligatoire. Elle présente seulement des recommandations et ne peut engendrer de certifications dans le domaine de la RSE. Cependant, elle peut donner lieu à des évaluations (du degré de responsabilité sociale par exemple) ou à des labellisations (basées sur la norme et décernées à des entreprises s’engageant à réaliser des progrès en matière de RSE). 

Mais comment appliquer la RSE aux bureaux ? Comment respecter ces normes ISO 26 000, tout en évitant le greenwashing ? 

Quelques suggestions pour réduire son impact environnemental au bureau

Des économies d’énergie : écologique et économique !

Il est possible de réaliser des économies d’énergie de plusieurs manières. Le gouvernement travaille sur les propositions de la convention citoyenne pour le climat afin de traiter l’urgence climatique. Ont été proposées la rénovation énergétique globale des bâtiments d’ici 2040 ou encore l’interdiction de la climatisation en dessous de 25 degrés par exemple. 

En effet, les nouveaux bâtiments construits utilisent de plus en plus de nouveaux matériaux bio-sourcés, moins énergivores que les vieux bâtiments. Quand à la climatisation, elle participe à l’augmentation des gaz à effet de serre, mais est également friande en électricité. En limiter l’utilisation, notamment dans les bureaux, serait une solution simple pour lutter contre le réchauffement climatique. 

Enfin, l’augmentation du télétravail pendant le confinement a permis de réaliser des économies d’énergie, de rejeter moins de déchets, et de diminuer la pollution liée aux trajets. Sans opter pour un télétravail à temps plein, les entreprises peuvent toutefois s’inspirer de cette tendance. Elles peuvent adopter le desk sharing, permettant de choisir des surfaces plus petites et de réaliser des économies d’énergie. 

Le recyclage, une action simple à mettre en place

L’idéal serait d’éviter les contenants jetables au bureau, en supprimant les bouteilles, gobelets et couverts en plastique. Il pourrait être judicieux de mettre à disposition des salariés des carafes, des verres, ou des tasses pour le café… Dans les cas où il serait impossible d’éviter l’utilisation de gobelets par exemple, le recyclage devra être adopté avec la discipline nécessaire. 

L’entreprise de nettoyage Cleany propose une offre RSE aux entreprises pour lesquelles elle opère, notamment la mise en place du tri sélectif dans les bureaux de Bic. Les poubelles individuelles y ont été supprimées, remplacées par des bacs de tri. Quant aux salariés de Cleany, ils bénéficient de plannings plus respectueux leur permettant de travailler dans de meilleures conditions. 

Le café, plus polluant qu’on ne le pense ? 

Le café est la boisson la plus consommée au bureau. Les Français consomment en moyenne 5,8 kg de café par an et par personne. Si la production du café en elle-même est déjà polluante, sa consommation implique souvent des dosettes à usage unique qui polluent aussi fortement l’environnement. En effet, nous jetons 40 000 tonnes de dosettes chaque année. 

Si Nespresso a établi un système de recyclage de ses capsules, cette solution n’est pas encore répandue. La plupart des consommateurs ne sont pas au courant de cette action, qui implique en plus un retour en magasin. Quant aux concurrents de la marque, leurs capsules sont souvent en plastique, matériau encore plus polluant. 

C’est pour cela que chez SnapDesk, nous proposons en libre service des machines à café qui moulent le grain sans utiliser de capsules. Le café que nous consommons est équitable. Cependant si votre machine à café nécessite des dosettes, vous pouvez toujours opter pour celles de l’Ethical Coffee Company. Cette marque, fondée par l’ancien PDG de Nespresso, propose des capsules biodégradables en 90 jours.

Choisir des produits d’entretien verts pour le nettoyage de vos locaux 

Les produits d’entretien peuvent représenter un risque, à la fois pour l’environnement et pour notre santé. Souvent composés de produits chimiques, ils sont souvent responsables de la dégradation de la vie aquatique.

Il peut alors être judicieux, à la fois pour réduire son impact écologique mais aussi social, d’adopter des produits d’entretiens verts. Attention cependant, aux faux labels et au greenwashing.

Il existe bien sûr de nombreuses autres manières de réduire son impact écologique, mais il y en aurait trop pour pouvoir toutes les citer.

L’entreprise doit également veiller à réduire son impact social 

Egalité, diversité et solidarité

Une entreprise a le devoir de favoriser l’égalité des chances et la diversité auprès de ses employés. Il peut s’agir de l’égalité hommes-femmes, de la diversité des profils, du travail des seniors, des formations… Il faut veiller également à l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, éviter que l’une n’empiète sur l’autre. 

Par exemple, le dispositif “Nos quartiers ont du talent” permet d’accompagner un jeune diplômé issu d’un milieu social modeste dans sa recherche d’emploi. Cette initiative de 2006 relance l’ascenseur social grâce à un système de parrainage de jeunes défavorisés dans la vie professionnelle. 

Enfin il existe de nombreuses initiatives visant à favoriser le développement local et la communauté. Dans le cadre d’une démarche RSE, une entreprise peut entreprendre des actions pour améliorer le quotidien de la collectivité. 

Mettre en place des pratiques loyales pour garantir une expérience saine au consommateur

Pour garantir son honnêteté et intégrité aux yeux des clients et parties prenantes, l’entreprise doit prôner la loyauté dans ses pratiques. Cela passe par la lutte contre la corruption, la fraude et la concurrence déloyale. La mise en place d’une politique sociétale responsable permet ainsi de contrôler son impact social. 

La norme ISO 9000 du management de la qualité garantit des produits et services de qualité au consommateur. Quelle que soit sa taille, une entreprise peut recevoir une certification ISO 9000, qui reste cependant facultative. 

Des plantes pour améliorer le bien-être des salariés ?

Les plantes permettraient de favoriser le bien être physique et mental des salariés. Outre leurs vertus apaisantes, elle permettent de réguler l’humidité de l’air et diminuent les symptômes de maladie.

Une étude de 2008 menée auprès de 385 employés norvégiens a révélé que la productivité était améliorée par la présence de plantes. Le nombre de plantes était aussi négativement corrélé avec celui d’arrêts maladie. Une autre étude menée par Fjeld en 2000 indique que les plantes vertes permettent une diminution des migraines au travail, de la toux, de la fatigue, de la sensation de bouche sèche… 

Finalement, pour contribuer aux Objectifs de Développement Durable, les entreprises devront non pas se contenter de réduire leurs impacts négatifs, mais entreprendre des actions à impact positif pour la planète. C’est pour cela qu’il peut être utile d’établir une stratégie RSE.

Vous n’avez pas le temps de vous occuper de tout cela ? SnapDesk le fait pour vous : nous louons nos espaces en prestation de service pour vous éviter les soucis du quotidien.

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